Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/121

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à la soif sanglante des vampires, à la dent venimeuse des aspics !… mais sépare-moi par l’infini tout entier de l’homme que j’ai déshonoré.

Clotilde.

Qui avez-vous déshonoré ?

Imogène.

Quelle injure peut faire une femme ? Fille, elle essuie les larmes d’un père…. sœur, c’est d’un frère qu’elle réclame l’amour…. épouse criminelle d’un époux offensé, c’est elle qui lui imprime la tache du déshonneur.

Clotilde.

Je ne veux pas vous entendre…

Imogène.

Nous nous sommes rencontrés dans le délire, et nous nous sommes séparés dans le crime. Oh ! je vois l’horreur qui rougit ton