Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/131

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enfant comme tu l’aimois pendant la vie de sa mère….

Aldobrand.

Bannis ces tristes rêveries. L’ennui de la solitude a obscurci ton esprit de fâcheuses pensées. Tu ne seras plus abandonnée à ta noire mélancolie. Viens, mon amie, viens auprès de moi !…

Imogène.

Éloigne-toi… laisse-moi… Pardonne, ô mon époux ! j’ai fait un vœu, et puisse mon âme parjure se perdre dans l’éternel abîme, si jamais j’approche le lit de paix et d’honneur jusqu’au moment !….

Aldobrand.

Jusqu’au moment….

Imogène.

Où ma pénitence sera entièrement accomplie.