Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/165

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se lève, il s’avance vers moi, il va rompre l’éternel silence du tombeau ! il m’ouvre ses bras de cadavre !…. Ô mon enfant, élève tes mains vers lui…. implore-le pour moi…. c’est mon Aldobrand…. c’est ton père….. ah !….. il veut t’avoir aussi ! sauvons-nous, sauvons-nous !


(Elle fuit précipitamment avec l’enfant.)



Scène II.


Château d’Aldobrand.
Le Prieur entre seul.

Les salons sont abandonnés ; dans ces longues galeries, les échos qui répètent nos pas, se font seuls entendre. Les chevaliers consternés ne peuvent trouver la trace d’un ami, ni celle d’un ennemi. Le meurtrier s’est échappé. Que les Saints me pardonnent ! Je retombe