Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/183

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(Il pleure, et le regarde avec inquiétude.) N’ai-je pas vu dans tes yeux une larme de repentir ?

Bertram.

Peut-être une larme seroit tombée, si tu avois pu ne pas la voir.

Le Prieur, se levant avec dignité.

Ame endurcie, péris donc dans ton orgueil. Écoute ton ange gardien, qui par ma voix te parle pour la dernière fois. Repens-toi, et tu seras pardonné !

(Bertram se tourne vers lui fortement ému ; au même instant on entend un cri qui vient de la caverne : Bertram en est frappé d’horreur.)

Le Prieur, étendant les bras vers la caverne.

Plaide pour moi, toi dont les cris horribles viennent percer le cœur de celui que mes prières n’ont pu toucher !