Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/200

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Quand elle est terminée et que vous paroissez irrités par les fautes de l’auteur, les femmes et les épilogues arrivent pour vous calmer. À la faveur de ce siècle complaisant, j’ose me présenter en liCe à mon tour, moi qui ne sais que parler et marcher sur un théâtre, et qui suis ignorante dans l’art des jeux guerriers et des combats du mélodrame. Oui, j’ose me présenter pour plaider en faveur de l’auteur ; car, si vous approuvez son premier effort, la vraie tragédie reprendra ses droits.


Bertram fut exalté parle crime, orgueilleux de l’assassinat, cruel envers tous les hommes ; et cependant la douce voix d’une femme toucha son ame de fer. Seriez-vous seuls à ne pas vous laisser attendrir ? Oubliez, à la voix d’une femme, les sévères pensées ; et que cette voix privilégiée soit la mienne !