Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/62

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l’a fait tomber vivant. De retrouver ainsi cette effroyable vision de mes pensées, dans la réalité de ma vie ; de marquer du regard ces traits abhorrés, et de dire : voilà l’homme dont la vue doit m’anéantir ; c’est aussi une horrible joie.

Le Prieur.

Calme-toi. Tu ne le rencontreras pas, il s’écoulera bien du temps avant qu’il ne revienne des murs de Palerme, où il séjourne avec les chevaliers de Saint Anselme. Son épouse mène une vie retirée, sa suite est peu nombreuse…. D’où vient que tu souris d’indignation ?….

Bertram.

Son épouse mène une vie retirée…. peut-être son enfant…. oh, non !… non… c’étoit une détestable idée.

Le Prieur.

Je n’entends tes paroles qu’indistinctement.