Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/82

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bientôt reconnu…. et tu étois épouse…. épouse… n’y avoit-il pas d’autre nom dans le langage de l’enfer et des ténèbres pour te flétrir, que celui d’épouse de mon ennemi éternel ? Ai-je échappé à la guerre, à la misère, à la famine, pour périr par la perfidie d’une femme !

Imogène.

Oh ! épargne-moi, Bertram. Oh ! pour ton propre salut….

Bertram.

La vengeance d’un despote, la malédiction d’un pays ingrat, les délaissemens des faux amis que cette main libérale a nourris — comme un lion assailli méprise les traits d’un foible chasseur, la puissance de mon cœur avoit triomphé de tout ! un seul trait mortel devoit m’atteindre, et c’est ta main qui l’a dirigé !…