Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/93

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t’en conjure, de souiller ce saint lieu par les paroles impies de ton profane désespoir !

Bertram.

Bon religieux, j’ai trop long-temps fatigué ta patience. Écoute un homme dont les lèvres dédaignent les ménagemens affectés. Vos fonctions douces et pieuses étoient plus propres qu’aucune autre chose à calmer ma sombre douleur, et à rappeler sur moi la protection des anges, s’il avoit été possible de changer mon cœur… mais je ne veux plus t’obséder. Le triste Bertram et ses farouches compagnons sont des hôtes peu commodes dans les murs d’un cloître. Nous trouverons un séjour plus convenable.

Le Prieur.

Ou iras-tu ?

Bertram.

Il n’existe pas de forêt dont l’ombrage soit