Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/133

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avec une adresse infernale et un trop heureux succès.

Le plus proche parent de Stanton, homme sans fortune et sans principes, fut enchanté de ce qu’il apprenait. Un matin, il vint le voir accompagné d’un personnage dont l’extérieur était grave, mais un peu repoussant. Stanton était, comme à son ordinaire, inquiet et préoccupé. Après quelques instans de conversation, on lui proposa une promenade à la campagne, qui devait, disait-on, le rafraîchir et l’égayer. Stanton observa qu’ils trouveraient difficilement un fiacre, ces voitures étant rares à cette époque, et voulut aller par eau. Ceci ne cadrait pas avec les vues de son parent, qui feignit d’envoyer chercher une