Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/157

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« Votre position n’est-elle pas très-misérable ? »

Stanton ne répondait pas davantage, il commençait à croire que ce qu’il voyait n’était que l’illusion d’un esprit égaré. Il se demandait à lui-même comment Melmoth avait pu pénétrer dans sa cellule.

« Ne voudriez-vous pas en être délivré ? »

Stanton s’agita sur sa paille, dont le bruit lui semblait devoir servir de réponse.

« J’ai le pouvoir de vous en délivrer. »

Melmoth parlait fort lentement et à voix basse, et la douce mélodie de ses