Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/166

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tion au démon de la folie, pour qu’il vienne dès ce moment prendre à jamais possession de votre esprit. »

Melmoth fit usage d’une foule d’autres menaces et tentatives trop horribles pour être insérées ici. Il y en avait dans le nombre qui n’étaient rien moins que d’exécrables blasphêmes. Stanton écoutait en frémissant. Voici quelle fut la péroraison de ce discours vraiment diabolique :

« Sauvez-vous, sauvez-vous pour toujours ; rentrez dans la vie ; recouvrez la liberté et la santé. Votre bonheur social, la force de votre raison, vos intérêts immortels, peut-être, dépendent du choix que vous allez faire dans ce moment. Voilà la porte, la clef est