Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/203

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tées à Melmoth qui en était tout-à-fait étourdi. Enfin, ayant appris que l’ecclésiastique venait chaque jour voir l’étranger, il demanda si le père Fay était dans la maison. « S’il y est, je veux le voir. » Le père Fay ne tarda pas à se rendre auprès de lui. C’était un ecclésiastique grave et respecté même de ceux qui n’étaient pas de sa communion. Quand il entra dans la chambre de Melmoth, celui-ci souriait encore du vain bavardage de ses domestiques.

« Je vous remercie, Monsieur, » dit-il, « de vos attentions pour l’infortuné gentilhomme qui se trouve, m’a-t-on dit, chez moi. »