Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/39

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— Je t’ai tenu loin de moi pendant ma vie, et maintenant que je suis mourant, tu es à mes côtés. — Va, John, lis toujours. »

John, profondément affecté de la position où il voyait cet homme, pauvre au milieu de toutes ses richesses, ainsi que de la demande solennelle qu’il lui faisait de le consoler à ses derniers momens, continua sa lecture ; mais sa voix s’altéra bientôt par l’horreur que lui inspirèrent les hoquets du malade, qui néanmoins s’efforçait de temps à autre de demander à la gouvernante si elle avait bien couvert le feu.

John, qui avait de la sensibilité, se leva avec émotion.