Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/44

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pâleur de l’effroi à celle de la mort. L’horreur qu’avaient exprimée toutes les femmes quand il s’en était approché, ne lui avait point échappé, et enfin quand il y fut, sa mémoire fut assez cruelle pour lui rappeler vaguement quelques circonstances qui y avaient rapport, et qui étaient trop affreuses pour que l’imagination osât s’y arrêter. Il songea surtout que depuis un grand nombre d’années personne n’y était entré que son oncle.

Avant de le quitter il souleva la chandelle et jeta autour de lui un regard mêlé de crainte et de curiosité. Il y vit beaucoup de ces vieilleries inutiles que l’on doit s’attendre à rencontrer dans le cabinet d’un avare ; mais bientôt ses