Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/85

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fort logicien, et ils lui accordaient volontiers son lit et son souper.

Il n’eut pas ce bonheur le 17 août 1677. Abandonné par un guide peureux qui, à la vue d’une croix érigée sur le bord de la route, en mémoire de quelque assassinat, s’était sauvé dans la crainte que l’hérétique qu’il accompagnait ne lui portât malheur, Stanton se trouva seul dans les vastes plaines du royaume de Valence, aux approches de la nuit, et par un temps orageux. La beauté sublime, mais douce, du paysage, lui avait causé une sensation délicieuse, et il jouissait de cette sensation à la manière anglaise, c’est-à-dire en silence.

Les débris magnifiques que les deux