Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/101

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sion du secret qui ronge leur conscience. Faites-en l’usage qui vous paraîtra convenable. Jugez de l’effet que ces paroles durent faire sur un caractère naturellement violent, prononcées surtout par un homme que l’on m’avait appris à regarder comme l’agent de la divinité.

« Pendant tout ce temps, à ce que l’on m’assure, il débattait en lui-même s’il ne se déclarerait pas pour vous au lieu de moi, ou du moins s’il ne tiendrait pas la balance égale entre nous, de manière à augmenter son influence sur nos parens, en leur inspirant de la crainte et des soupçons. En attendant on peut calculer sans peine quel dut être sur moi l’effet de ses leçons. Je devins inquiet, jaloux et vindicatif. J’é-