Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/127

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pour jamais si je ne m’humilie pas devant vous.

« Je continuai à parler long-temps encore. Mon discours était réellement éloquent, mais il y avait un peu d’incohérence, et de temps à autre des choses fort inconvenantes. Aussi, mon père me répondit-il : Vous aggravez votre crime en voulant le rejeter sur un autre ; vous avez toujours été violent, opiniâtre et rebelle. Si vous voulez montrer de la soumission, donnez-en une première preuve, et promettez de ne plus me tourmenter en renouvelant ce pénible sujet. Le sort de votre frère est fixé. Jurez que vous ne prononcerez plus son nom, et… – Jamais, jamais, m’écriai-je, je ne violerai ma conscience par un