Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/153

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« Mon fils, vous n’avez cessé depuis quelque temps de vous occuper de votre confession : c’est fort louable ; mais vous êtes-vous accusé de tous les crimes que votre conscience vous reproche ? »

— « Oui, mon père. »

— « De tous ! en êtes-vous bien sûr ? »

— « Mon père, je me suis accusé de tous ceux que je connaissais. Du reste il n’y a que Dieu qui puisse pénétrer dans les abîmes du cœur. J’ai sondé le mien aussi profondément que je l’ai pu. »

— « Et vous avez mis par écrit tout ce que vous y avez trouvé ? »

— « Oui. »

— « Et vous n’avez point découvert parmi vos fautes celle d’avoir obtenu