Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/155

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Il vous reste encore quelques momens d’indulgence ; il dépend de vous d’en user ou d’en abuser. Je vais vous faire un petit nombre de questions bien simples ; si vous refusez d’y répondre, ou si vous n’y répondez pas avec sincérité, votre sang retombera sur votre propre tête. »

Je tremblai, mais je dis : « Mon père, ai-je donc jamais refusé de répondre à vos questions ? »

— « Toutes vos réponses sont évasives ou ne consistent qu’en nouvelles interrogations. Il faut en faire de simples et de directes aux questions que je vais vous proposer en présence de ces frères. Plus que vous ne pensez votre sort dépendra de la manière dont vous allez me