Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/166

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m’entraînèrent ensuite, et examinèrent ma personne avec la même rapidité, la même rigueur et la même inconvenance. Tous mes habits furent par terre dans un instant ; on défit jusqu’aux coutures de ma robe, et pendant l’examen, je m’enveloppai dans une des couvertures de mon lit. Quand il fut fini, je leur demandai s’ils avaient découvert quelque chose. Le supérieur me répondit avec une voix courroucée, et dans laquelle on distinguait la fierté luttant vainement contre un espoir déçu : « J’ai d’autres moyens pour découvrir ce secret. Préparez-vous-y, et tremblez que je ne les emploie ! »

À ces mots il quitta ma cellule, en faisant signe aux quatre religieux de