Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/169

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me rendit le courage, et je remplis mes devoirs avec calme. Quand j’eus fini ma confession, on me fit seulement quelques questions assez simples. On me demanda si je ne m’accusais pas d’avoir manqué intérieurement à quelque devoir conventuel, si je n’avais rien de réservé ; rien sur ma conscience. Quand j’eus donné des réponses négatives, on me laissa partir. Ce fut cette même nuit que mourut le portier. Mon dernier paquet était parti depuis quelques jours ; je n’avais rien à craindre. Pas un être vivant, pas une ligne d’écriture qui pût déposer contre moi ! Je sentis renaître l’espérance, surtout, quand je songeai que le zèle et l’adresse de mon frère ne manqueraient