Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/177

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tribuent faussement à moi. Je suis résolu, s’il est possible, de changer ma position. Vous voyez les efforts que j’ai déjà faits, soyez assuré qu’ils ne cesseront jamais. Les contrariétés ne feront que redoubler leur énergie, et s’il y a un pouvoir dans le ciel ou sur la terre qui puisse faire annuler mes vœux, je saurai trouver ce pouvoir et m’adresser à lui. »

Je ne pensais pas qu’il m’écoutât jusqu’au bout. Il en eut cependant la patience. Il montra même beaucoup de calme, et je me préparais à entendre et à repousser tour-à-tour les reproches et les sollicitations, les remontrances et les menaces dont on sait si bien faire usage dans les couvens.