Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/18

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vint néanmoins quelque chose, et malgré ma jeunesse je m’étonnai de ce que des hommes pussent chercher le repos dans une retraite d’où ils ne savaient pas bannir leurs passions.

La même dissimulation régnait parmi les pensionnaires. Si je venais les trouver à l’heure de la récréation, ils se livraient aux amusemens qui leur étaient permis avec une sorte de langueur impatiente ; donnant à entendre par-là qu’ils les regardaient comme une interruption fâcheuse aux occupations plus importantes auxquelles ils étaient livrés. Parfois un d’eux approchant de moi, me disait :

« Quel dommage que ces exercices soient nécessaires au soutien de notre