Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/212

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pel de toutes les forces que la Providence a mises à ma disposition, et que le châtiment que j’ai souffert n’a fait qu’affermir ma résolution. »

— « C’est donc là votre dernier mot ? »

— « Oui, et je vous supplie de m’épargner ces importunités à l’avenir, elles seraient inutiles. »

Il garda le silence pendant long-temps et dit à la fin :

— « Et vous insisterez sur le droit que vous possédez d’avoir demain une entrevue avec votre avocat ? »

— « Je l’exigerai. »

— « Il ne sera pourtant pas nécessaire de lui faire part de votre dernier châtiment. »