Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/252

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tout cela, car on n’aurait osé me le dire. Je me préparais donc à me retirer, sans répondre par un seul mot aux conseils que l’on me donnait tout bas de m’humilier devant le supérieur, d’implorer son intercession auprès de l’évêque, afin que celui-ci suspendît le honteux examen qui nous menaçait tous. Je m’arrachai d’entre leurs bras, et quand j’arrivai à la porte je m’arrêtai, et leur jetant un regard menaçant, je leur dis : « Que Dieu vous pardonne et vous acquitte devant son tribunal, comme je me flatte d’être acquitté devant celui de l’évêque. »

Ces mots, quoique prononcés par un démoniaque, car je l’étais à leurs yeux, les firent trembler. On entend ra-