Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/71

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pour savoir si mon esprit était assez net pour me permettre de prononcer les vœux. Le supérieur prenait à cet égard mon parti avec une fermeté inconcevable. Il laissait continuer le tumulte pour augmenter son importance ; mais il avait décidé, quelque chose qui arrivât, que rien ne m’empêcherait de faire profession. J’ignorais tout ceci ; aussi ma surprise fut grande quand, la veille du jour où devait expirer mon noviciat, on m’appela le soir au parloir. J’avais rempli mes exercices religieux avec régularité, je n’avais essuyé aucun reproche de la part du maître des novices, et je n’étais nullement préparé à la scène qui m’attendait.

Je trouvai rassemblés au parloir mon