Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/111

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l’histoire que j’avais lue de certains voyageurs qui visitaient les catacombes, dans les pyramides d’Égypte. L’un d’eux, en se traînant, comme je faisais, par terre, se trouva tout-à-coup arrêté ; et soit par la frayeur, soit par une suite naturelle de sa situation, son corps enfla à tel point qu’il lui devint impossible d’avancer, de se retirer ou de livrer passage à ses compagnons ; les autres étaient sur leur retour. Voyant leur course arrêtée par cet obstacle invincible, leurs torches près de s’éteindre, et leur guide effrayé au point de ne pouvoir leur donner aucun conseil, ils proposèrent, avec cette impulsion d’égoïsme qu’un danger pressant nous donne toujours, ils proposèrent, dis-