Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/15

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d’ouvrir les cœurs des membres de la communauté. Tout est ici fermé pour moi. »

L’évêque se retourna vers le supérieur qui répondit : « Les portes de l’église sont toujours fermées aux ennemis de Dieu. »

Le prélat reprit avec la calme sévérité qui lui était ordinaire : « Ma question est simple. Je ne veux point de réponses évasives et détournées. Les portes de l’église ont-elles été fermées pour cet être malheureux ? lui avez-vous refusé le privilége de s’adresser à Dieu ? »

— « Je l’ai fait, parce que je pensais et croyais… »

— « Je ne vous demande point ce que vous pensiez et croyiez. Je vous fais