Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/158

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et qui aurait fait son bonheur, le força à prendre l’habit de moine. Parfois il paraissait accablé de douleur, mais parfois aussi ses yeux brillaient d’un rayon d’espoir qui fit naître les soupçons de la communauté. L’espérance est en effet une plante étrangère au climat d’un couvent.

« Au bout de quelque temps un jeune novice entra dans la maison. À compter de ce moment le changement le plus frappant se fit voir dans le nouveau religieux. Mes yeux firent sur-le-champ sentinelle. Les yeux découvrent facilement le malheur quand ils ont l’espérance de l’aggraver. L’attachement du jeune moine pour le novice augmentait de jour en jour ; ils étaient toujours en-