Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/192

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vous sortez, du besoin, de l’effroi. Venez. »

― « Mais j’entends le son des cloches. »

― « Ces cloches sont dans votre imagination. Un estomac vide est le bedeau qui les sonne. Ce n’est pas le moment de balancer. Venez, venez. Ne pesez pas si fort sur mon bras… Ne tombez pas, s’il vous est possible… Ô ciel ! il se trouve mal ! »

Ces mots furent les derniers que j’entendis. J’étais tombé, je crois, dans ses bras. Il me traîna jusqu’au mur, et enlaça mes doigts glacés dans les cordes de l’échelle. Cette action me rendit sur-le-champ le sentiment, et je commençai à monter, sans savoir encore préci-