Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/199

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

attendre : mes sens m’occupèrent assez dans les premiers momens.

J’étais sur un lit peu différent de celui que j’occupais dans ma cellule ; mais l’appartement que j’habitais ne ressemblait en aucune façon à celui que je possédais au couvent. Il était un peu plus grand, et le plancher était recouvert d’une natte. Il n’y avait ni crucifix, ni tableaux, ni bénitier. Tous les meubles consistaient en un lit, une table grossière, une lampe et une cruche d’eau. La chambre était sans fenêtres. De gros boutons de fer, qui se montraient distinctement à la lumière de la lampe, garnissaient la porte, et indiquaient qu’elle était bien fermée. Je me mis sur mon séant, et, m’appuyant