Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/202

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quel je m’étais trouvé, m’avait rendu incapable de comprendre les règlemens du lieu où j’étais, et qu’il avait en conséquence différé de m’en instruire ; mais qu’à présent, il était obligé de me prévenir que ma voix ne devait jamais s’élever au-dessus du diapazon dans lequel il m’adressait la parole, et qui suffisait pour tout ce que je pouvais avoir à dire. Il m’apprit enfin que des cris, des exclamations de tout genre étaient sévèrement punis, comme une infraction aux usages inviolables du lieu. Il était même défendu de tousser trop fort, de peur que le bruit ne servît de signal.

Je répétai plusieurs fois : « Où suis-je ? Quel est donc ce lieu ? Quels sont ces mystérieux règlemens ? » Mais je ne