Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/221

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ma raison était celui que l’on avait fixé pour mon interrogatoire. On m’en avait prévenu, quoique l’Inquisition ne soit pas dans l’usage de donner de pareils avis.

Vous n’ignorez pas, Monsieur, que de tout ce que l’on raconte sur la discipline intérieure de l’Inquisition, il peut à peine y avoir quelque chose de vrai, les prisonniers étant obligés de prêter serment qu’ils ne dévoileront rien de ce qui se passe dans ses murs. Ceux qui ne craignent pas de violer ce serment ne se font sans doute pas non plus un scrupule de trahir la vérité dans les détails qu’ils donnent. Quant à moi je ne ferai ni l’un ni l’autre. Un serment me défend de vous faire part des circons-