Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/232

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nir. Il ajouta que, malgré la vigilance la plus assidue, aucun des employés du tribunal n’avait encore pu réussir à suivre cet individu dans ses visites aux cellules des prisonniers ; que la garde avait été doublée ; que toutes les précautions ordinaires, et de bien plus grandes encore, avaient été prises, mais le tout sans succès. Les seuls avis de l’existence de cet être singulier venaient de quelques prisonniers qu’il avait entretenus, et auxquels il avait parlé un langage qui paraissait lui avoir été dicté par l’ennemi du genre humain, pour accomplir la perdition de ces infortunés. Enfin il m’annonça qu’on ne manquerait pas de m’interroger à ce sujet, et peut-être avec plus d’instance que je ne m’y