Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/245

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

souffrances ici-bas serviraient, du moins en partie, à mitiger des châtimens que je n’avais que trop mérités dans l’avenir. J’avouai mes erreurs ; je me confessai pénitent de mes malheurs, comme s’ils eussent été des crimes ; et l’énergie de ma douleur, s’unissant à l’innocence de mon cœur, je me recommandai au Tout-Puissant avec une onction bien sincère. J’invoquai les noms de Dieu, du Sauveur et de sa sainte Mère, avec les supplications les plus ardentes et la dévotion la plus vive. Je m’étais agenouillé : quand je me levai, je regardai autour de moi, l’inconnu avait disparu.

Quand je fus de nouveau interrogé, on commença par suivre les formes or-