Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/264

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qu’arriva cet événement extraordinaire, et qui l’était doublement par les précautions que le Saint-Office prenait contre un pareil accident, et par la petite quantité de combustible qui se consommait dans ses murs. Au premier avis que les flammes gagnaient rapidement et que l’édifice était en danger, on ordonna de transporter les prisonniers de leurs cellules dans une cour pour y être gardés. Je dois avouer que nous fûmes traités avec beaucoup d’humanité et d’égards. On nous fit sortir tranquillement de nos cellules ; chacun de nous fut placé entre deux gardes, qui n’usèrent d’aucune violence, ne nous faisant entendre aucun langage sévère : ils nous assurèrent, au contraire, de temps à autre, que si le