Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/7

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de bon ni de mauvais. Je n’étais pas coupable de ce dont on m’accusait. Moi, le complice de Satan ! moi, victime au contraire d’une erreur diabolique ! Hélas ! mon seul crime était une soumission involontaire aux supercheries que l’on avait mises en usage contre moi. Cet homme, me disais-je, cet évêque ne peut me donner la liberté ; mais il peut me rendre justice.

Cependant le couvent était dans un accès de fièvre. Il y allait de la réputation de la maison. Ma situation était notoire. Ils avaient travaillé à me donner l’apparence et le renom d’un possédé. L’heure de l’épreuve approchait. Je ne vous dirai pas tous les moyens dont ils se servirent dans le cours de