Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/83

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d’abord tous mes soupçons et puis toutes mes craintes. Je lui demandai comment il avait fait pour se procurer la clef.

« Ce ne sont pas vos affaires. » Telle fut la réponse uniforme que je reçus, non-seulement à cette question, mais encore à toutes celles que je lui fis sur la manière dont il s’y était pris pour obtenir les moyens de faciliter ma fuite. Je fus à la fin forcé de renoncer à l’espoir de satisfaire ma curiosité et revenant à ce qu’il m’avait dit, je repris :

« Mais ce terrible passage près des caveaux ! La possibilité, la crainte que nous n’en sortions jamais ! songez à ce c’est que d’errer au milieu de ruines sépulcrales, à trébucher sur des morts, à rencontrer ce que je n’ose décrire :