Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/12

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lomon. Je ne sais quel vain espoir m’avait fait penser aujourd’hui que tu reconnaîtrais ce nom, parce que je l’aimais. Ô mon cher fils ! ne réaliseras-tu pas ce songe ? dis, ne le feras-tu pas ? Le Dieu de tes ancêtres t’attend pour t’embrasser, et ton père est à tes pieds qui t’implore, afin que tu suives la foi de ton père Abraham, du prophète Moïse et de tous les prophètes qui sont avec Dieu, et qui maintenant te contemplent, balançant entre l’infâme idolâtrie de ceux qui adorent le fils de l’homme, et la pieuse voix de ceux qui te disent de n’adorer que le Dieu de tes pères, le Dieu des siècles, le Dieu éternel du ciel et de la terre. »

À ces mots, le jeune homme, acca-