Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/158

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« Il est juste, » reprit l’étranger, « non-seulement d’avoir des pensées sur cet Être, mais encore de les exprimer par des actes extérieurs. Les habitans de ce monde que vous allez voir, appellent cela adorer, et ils ont adopté divers modes d’adoration. » (En disant ces derniers mots, un sourire satanique parut sur ses lèvres.) « Ces modes sont si différens, qu’ils ne s’accordent que sur un seul point, celui de faire de la religion un tourment. »

« Cela n’est pas possible, » s’écria Immalie ; « ils doivent sentir que celui qui est toujours le même ne peut agréer des différences dans la manière de l’adorer. »