Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/186

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faite sur elle. L’ardente intelligence, l’avide curiosité, la vive reconnaissance qui s’y peignaient, en avaient toutes disparu, pour ne plus offrir qu’un regard baissé et des yeux pensifs et pleins de larmes.

« Ma conversation vous a-t-elle ennuyée, Immalie ? » demanda-t-il.

« Elle m’a affligée, » répondit l’Indienne, « et cependant je voudrais vous écouter encore. J’aime à entendre le murmure du ruisseau, quoique je sache que le crocodile se cache souvent sous ses eaux. »

— « Vous désireriez peut-être de rencontrer des habitans de ce monde si plein de crimes et de malheurs ? »

— « Je le désire en effet, car c’est de