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plique les sentimens que ma présence devrait vous inspirer ? »
« Non, non, non, » dit l’Indienne en appliquant ses mains blanches et délicates, d’abord à ses oreilles et puis à sa poitrine, « je ne les sens que trop. »
« Haïssez-moi, maudissez-moi, » dit l’étranger, sans faire attention à ce qu’elle venait de dire, et frappant du pied avec violence : « haïssez-moi, car je vous hais. Je hais tout ce qui existe, tout ce qui n’est plus ; je suis moi-même haï et haïssable ! »
« Ce n’est pas moi qui vous hais, » dit la pauvre Indienne en tâtonnant à travers ses larmes, pour saisir sa main qu’il éloignait.
— « Vous me haïriez comme les au-