Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/232

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de la rédemption, brillant au sein des ténèbres de la chute de l’homme, elle montra du doigt la lune, ce soleil des nuits de l’Orient, dont la lumière large et argentée couvrait, comme d’un manteau de gloire, les rochers et les ruines, les arbres et les fleurs.

« Épousez-moi à cette lumière, » s’écria-t-elle, « et je serai à vous pour toujours ! »

Sa physionomie céleste réfléchissait la lumière de la belle planète qui poursuivait sa course dans un ciel sans nuage ; tandis que ses bras blancs et nus qu’elle étendait vers la lune semblaient deux témoins sans tache de leur union.

« Épousez-moi à cette lumière, » ré-