Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/44

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans les commencemens ; mais quand je vis lancer contre la porte le corps de l’infortuné moribond, je répétai les cris de la multitude avec une espèce d’instinct sauvage. Ensuite, je demandai la vie et la miséricorde, avec le malheureux que l’on torturait. Pendant que je criais ainsi, je vis les regards d’une personne de la foule se fixer sur moi et se retirer sur-le-champ. L’éclat de ces yeux que je ne pus méconnaître ne me fit aucun effet, mon existence était devenue si machinale, que sans réfléchir au danger que je pouvais courir, je restai fixé à la fenêtre, ne pouvant faire un pas pour m’en éloigner, ouvrant les yeux malgré moi pour contempler ce qui se passait, comme Régu-