Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/56

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les environs de sa maison, et le Saint-Office, dans sa sagesse, jugeait qu’il était bien plus probable que le prisonnier lui-même fût caché dans ses murs.

Je ne pouvais voir la frayeur du Juif, mais j’entendis que, d’une voix étouffée et tremblante, il suppliait les officiers de faire des recherches dans tous les appartemens de la maison, et de la raser ensuite au niveau du terrain, s’ils y trouvaient la moindre chose qui pût compromettre un enfant fidèle et orthodoxe de l’Église.

« C’est bien notre intention, » dit l’officier en le prenant au mot avec le plus grand sang-froid ; « mais en attendant, don Fernand, permettez-moi de vous