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ART ET ARTIFICES



Les hommes simples, confiants et crédules, qui croient à l’efficacité des bonnes réformes, se frottent les mains avec joie. L’art dramatique est sauvé !

Songez donc ! c’est qu’il était malade, et gravement. Les directeurs de théâtre, affolés, s’obstinant, affirme-t-on, à ne pas jouer les « jeunes », en étaient réduits à commander des pièces à leurs concierges, à leurs bottiers, à n’importe qui, plutôt qu’aux auteurs dramatiques. Les critiques levaient les bras en gémissant ; le public ne payait plus ! C’était la ruine, l’effondrement. L’incendie devenait la seule ressource des boutiques à tirades, en prose ou en vers.