Page:Maupassant - Deuxième barbe, paru dans Gil Blas, 9 décembre 1881.djvu/4

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les prévenir qu’ils n’étaient pas admis, naïf commerçant !

Puis encore : « Il nous a paru que les articles envoyés se désintéressaient trop, non seulement de l’événement et de la babiole du jour — ce que d’ailleurs rend difficile la périodicité du concours — mais de la discussion des idées ambiantes ou des personnalités en vue. » Ouais ! Qu’est-ce que je t’avais dit ? Si tu m’avais consulté, tu n’aurais pas fait ce pas de clerc !

Nous arrivons à l’article couronné, qui, je le reconnais volontiers, n’est pas sans mérite. Il est, paraît-il, d’un jeune homme. Cela m’étonne. Il sent le vieux, le vieux ! Il a une sorte de grâce d’académicien et, si on me l’avait fait lire sans nommer l’auteur, je l’aurais attribué à M. Manuel, ce professeur, le futur vainqueur de Cop-