Page:Maupassant - L’Inutile Beauté, OC, Conard, 1908.djvu/268

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instruit l’affaire de ce vol, en me priant d’attendre la réponse. Une heure plus tard, elle lui parvint, tout à fait satisfaisante pour moi.

« Je vais faire arrêter cet homme et l’interroger tout de suite, me dit-il, car il pourrait avoir conçu quelque soupçon et faire disparaître ce qui vous appartient. Voulez-vous aller dîner et revenir dans deux heures, je l’aurai ici et je lui ferai subir un nouvel interrogatoire devant vous.

— Très volontiers, Monsieur. Je vous remercie de tout mon cœur. » J’allai dîner à mon hôtel, et je mangeai mieux que je n’aurais cru. J’étais assez content tout de même. on le tenait.

Deux heures plus tard, je retournai chez le fonctionnaire de la police qui m’attendait. .

« Eh bien ! Monsieur, me dit-il en m’apercevant. on n’a pas trouvé votre homme. Mes agents n’ont pu mettre la main dessus.

— Ah ! » Je me sentis défaillir.

« Mais… Vous avez bien trouvé sa maison ? demandai-je.

— Parfaitement. Elle va même être surveillée et gardée jusqu’à son retour. Quant à lui, disparu.

— Disparu ?