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LA VEILLÉE

qu’il rejetait pêle-mêle dans le tiroir ; puis il ferma les rideaux du lit.

Et quand le jour fit pâlir les bougies qui veillaient sur la table, le fils lentement quitta son fauteuil, et sans revoir encore une fois la mère qu’il avait séparée d’eux, condamnée, il dit lentement : « Maintenant, retirons-nous, ma sœur[1]. »


  1. Voir Une Vie, pages 215-218.