M. Serbois ne put se tenir de prononcer : — « Ah ! je m’en étais douté. »
Le notaire ajouta :
« Je vais vous donner lecture de cette pièce, très courte d’ailleurs. »
Il prit un papier devant lui et prononça :
« Je soussigné Paul-Émile-Cyprien Vaudrec, sain de corps et d’esprit, exprime ici mes dernières volontés.
» La mort pouvant nous emporter à tout moment, je veux prendre, en prévision de son atteinte, cette précaution d’écrire mon testament qui sera déposé chez maître Lamaneur.
» N’ayant pas d’héritiers directs, je lègue toute ma fortune, composée de valeurs de Bourse, pour quatre cent mille francs, et de biens-fonds pour six cent mille francs environ, à Mme Claire-Hortense Serbois, sans aucune charge ou condition. Je la prie d’accepter ce don d’un ami mort comme preuve d’une affection dévouée, profonde et respectueuse.
Mme Serbois avait baissé le front et